Cette luxueuse maison souterraine est un refuge digne d’un hobbit.

Lorsqu’elle a été achevée en 1984, la Organic House, d’une superficie de 1 873 pieds carrés, était en avance sur son temps. Senosiain a conçu cette maison unique pour qu’elle s’intègre parfaitement au paysage naturel : « La dune verte entoure presque complètement les espaces intérieurs, les rendant presque invisibles de sorte que, de l’extérieur, on ne voit que de l’herbe, des buissons, des arbres et des fleurs. »

« Se promener dans le jardin, c’est marcher sur le toit de la maison elle-même sans même s’en rendre compte », dit Senosiain. L’architecte mexicain est connu pour son architecture organique – à ce jour, il a construit des maisons inspirées de la forme d’un serpent, d’un requin, d’une fleur et d’un champignon.

Les arbres, les buissons et les fleurs créent une barrière verte qui assure l’intimité.
Le salon comporte une chaise en forme de main de l’artiste mexicain Pedro Friedeberg et une chaise Bubble d’Eero Aarnio.

Modelée d’après la forme d’une coque de cacahuète, la maison est composée de deux espaces ovales caverneux reliés par un étroit passage. L’une des chambres contient les espaces privés, qui sont utilisés principalement la nuit, tandis que la chambre plus lumineuse contient les espaces sociaux.

L’intérieur doucement sculpté s’écoule de manière organique d’une pièce à l’autre.
Vue de loin, la maison organique ressemble à un ensemble de collines ondulantes.
Le salon ressemble à un grand œil avec une fenêtre incurvée et un avant-toit en forme de cil qui protège de la poussière, du vent, du soleil et de la pluie.

Bien que l’intérieur de la maison ressemble à une grotte souterraine, il est relié au paysage luxuriant par une grande fenêtre.

« La maison, qui comprend un salon, une salle à manger et une cuisine, ainsi qu’un autre endroit pour dormir, avec un dressing et une salle de bain, a été conçue en fonction des fonctions élémentaires dont l’homme a besoin : un endroit pour vivre et la communion avec les autres », explique M. Senosiain.

Les fenêtres orientées au sud captent le soleil d’hiver tout en offrant les meilleures vues sur le jardin.

Prenant en considération l’impact des conditions bioclimatiques sur le bien-être physique et psychologique des habitants, M. Senosiain a utilisé des arbres et des buissons pour créer des barrières vertes qui filtrent les rayons du soleil, gardent les intérieurs frais et protègent la maison de la poussière et de la pollution sonore. Le toit vert et herbeux de la maison biologique protège de la chaleur et du froid pour maintenir une température intérieure confortable.

Les murs, les plafonds et les meubles intégrés de la maison sont en ferrociment recouvert d’une pâte de poudre de marbre et de ciment blanc.
Le salon est équipé d’un banc rempli de petites boules de polyuréthane qui épousent la forme et le poids de la personne assise.

La cuisine est équipée de brûleurs, d’un évier et d’étagères de garde-manger intégrées.

Un tunnel mène de la salle de séjour aux espaces de sommeil privés.

En descendant un escalier en spirale, on arrive à la première chambre ovale où se trouvent les espaces de vie, de repas et de sommeil. De là, un tunnel étroit mène à la deuxième chambre où se trouvent les coins pour dormir.

Un tunnel mène de la salle de séjour aux espaces de sommeil privés.

Dans la chambre à coucher, des vide-poches permettent de ranger les vêtements.

La salle de bains comporte un lavabo et une douche sculptés.
Une douche en forme de puits.

« Cette maison semi-enterrée s’est avérée plus ensoleillée et plus lumineuse que les maisons conventionnelles car les fenêtres peuvent être placées n’importe où, et les dômes permettent l’entrée de la lumière du soleil par le haut. La ventilation est facilitée par la forme aérodynamique de l’habitation, qui permet une libre circulation de l’air dans toute la maison », explique M. Senosiain.

L’architecte a cherché à créer des espaces adaptables au corps humain, « semblables à l’utérus, à la tanière d’un animal, aux troglodytes qui se sont creusés une niche dans la terre et à l’igloo », ajoute-t-il.

Crédits du projet :

Architecte officiel : Javier Senosiain, Arquitectura Orgánica

Architecte collaborateur : Daniel Arredondo Bayardi

Ingénierie structurelle : Alfonso Olvera

Ingénierie du son : Eduardo Saad

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