C’était en 2019 qu’Amalia et Harald ont acheté un terrain à Landeleau, dans le Finistère et y ont construit une maison sans plancher en terre et en paille. Cet habitat léger, écologique et biodégradable est leur nouveau projet de vie. En octobre, un tribunal a ordonné la démolition de sa maison. Cet incident remet en question où le nouveau mode de vie prend place dans notre société.
C’est ton projet de vie. Amalia et Harald d’Isère ont tout quitté pour poursuivre leurs rêves en Bretagne. En 2019 ils tombent amoureux d’une propriété de la commune de Landreaux dans le Finistère.
Ce terrain de 5 hectares fait partie de la zone Natura 2000 et nous souhaitons y construire un éco-habitat lumineux et autonome permettant de développer des projets de vie en harmonie avec la nature.
Ils vivent sous une tente en toile depuis plus d’un an. Il est temps de nettoyer, de préparer le terrain et enfin de construire une maison.
Maison neutre et autonome
Le couple “visaient la vie la plus simple” et étaient proches de la nature.
Pour la maison, Harald et Amalia ont choisi des matériaux biodégradables, naturels et locaux comme le bois, la pierre, la terre, la paille et la chaux. De plus, ils n’ont pas posé de dalles et de fondations solides pour ne pas endommager le sol.

Concernant l’eau, installer des cuves de récupération d’eau de pluie, filtrer et envoyer les eaux usées vers des cuves de phytoépuration. Les toilettes sont évidemment sèches. Pour le côté électricité, le couple se contente de batteries alimentées par des panneaux solaires.
Les chandelles et les lampes solaires suffisent. Après tout, votre maison est entièrement biodégradable et n’a aucun impact sur l’environnement. Mais cela reste un endroit cosy et chaleureux.
Restauration de la biodiversité
En dehors de la maison, rien n’a été changé. Le couple voit tout comme ayant un impact positif sur la biodiversité. Il s’appuie sur la permaculture pour son jardin, ne plantant que des arbres indigènes et laissant des terres en jachère intactes pour les oiseaux. .

Ce couple qui aime la nature ne peuvent pas se passer des animaux. Trois chiens, une poule, un mouton, une chèvre et une oie les accompagnent également dans cette aventure.
Les bénéfices écologiques de leur habitat ont été confirmés par le chef de projet Natura 2000, qui affirme que leur repaire n’a pas d’impact négatif sur la biodiversité mais au contraire, leurs actions contribueront à l’améliorer.
Du rêve au cauchemar
Amalia et Harald tombent sur un os inattendu. Sans traction ni fondation solide, leur maison peut être considérée comme un « espace de vie léger ». Selon le libellé de la loi, il relèverait de la loi Alur, qui dispense les propriétaires de permis de construire.
En dehors de cela la loi exige l’avis des conseils locaux pour se conformer aux réglementations nationales en matière d’urbanisme. Une résolution du gouvernement local que le chef de projet n’a pas pu obtenir.
Michel Salaün portera effectivement plainte en décembre 2019. Résultat, le couple fraîchement arrivé a été convoqué et interrogé en privé pendant deux heures par la gendarmerie. Ils espèrent que la relation s’améliorera lorsque le nouveau groupe de la ville arrivera en juin 2020.
Les deux maris sont condamnés à détruire leur maison
Le 13 avril 2021, Amalia et Harald ont été cités à comparaître devant un procureur de la République, qui a été rassuré qu’une simple confirmation du conseil local suffisait pour se conformer à la loi. Après cela, vous avez 6 mois pour normaliser la situation.
Cependant, malgré les promesses, plusieurs courriels et appels téléphoniques, le maire Landreau n’a jamais produit la lettre et continue de demander la permission pour le plan.
C’était en septembre 2022 que les deux porteurs de projet devaient comparaître devant le tribunal correctionnel de Quimper. Le verdict tombe : ils ont jusqu’au 15 avril 2023 pour remettre le terrain dans son état d’origine. Passée cette date, ils seront passibles d’une astreinte journalière de 200 euros.
C’était en septembre 2022 que les deux porteurs de projet devaient comparaître devant le tribunal correctionnel de Quimper. Le verdict tombe : ils ont jusqu’au 15 avril 2023 pour remettre le terrain dans son état d’origine. Passée cette date, ils seront passibles d’une astreinte journalière de 200 euros.
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